Face à la hausse généralisée des prix immobilier dans les capitales occidentales et la montée de l’isolement social – pour toutes les générations et y compris dans les grandes villes –, les Millenials sont de plus en plus nombreux à se tourner vers le co-living.
Il s’agit d’un nouveau mode de vie collectif né dans les années 2000 qui consiste à décomposer une habitation en espaces privatifs et en espaces partagés. Mais quelle différences avec la colocation ? Qui est concerné ? Nous vous présentons le co-living sous tout ses aspects.
Différences entre le coliving et la colocation
La plupart des étudiants et autres jeunes adultes connaît généralement le concept de colocation : plusieurs personnes partagent un grand logement, où chacun a sa chambre et doit partager tout le reste (et parfois même la chambre). Les espaces privatifs y sont donc très limités.
Dans le cas du co-living, chaque habitant dispose d’une unité d’habitation fonctionnelle privée : chambre, cuisine, toilette et salle de bains. Les espaces partagés sont le salon, les espaces loisirs (jardin, terrasse, salle de sport) et de travail. Ainsi, un co-living peut également être équipé d’un espace de coworking, chose particulièrement intéressante depuis que la crise sanitaire a rendu le télétravail quasi incontournable.
Avantages du coliving : les services en plus
Si le co-living coûte plus cher que la colocation, il permet à chacun de ses membres de protéger sa vie privée et ses affaires. Ainsi, il dispose de son propre frigo et de ses propres placards dans la salle de bains où ranger ses produits, éventuellement sa pharmacie.
En revanche, le co-living propose souvent des services supplémentaires. Bien entendu, chaque offre de co-living est différente selon les tarifs. Les possibilités sont :
Salle de sport partagée, voire une piscine
Espace de coworking
Service de ménage
Connexion internet partagée
Abonnements TV partagés (Netflix ou autre)
Conciergerie : réception de colis, transport de linge vers une blanchisserie
Véhicules partagés (vélos, trottinettes électriques…)
Ces services sont proches de ceux d’une hôtellerie. D’ailleurs cette dernière a servi de source d’inspiration et certains de ses codes ont été repris.
Le co-living : Quelles personnes concernées ?
Le logement en co-living intéresse surtout les jeunes adultes – il est très populaire auprès des “Millennials” et de la “Génération Z”. Ce n’est pas uniquement une question de prix, mais aussi la flexibilité de la formule, les avantages de services et la possibilité de vivre en communauté. Ainsi, un co-living peut proposer des baux d’un an, mais aussi des baux de seulement un mois. C’est pratique pour des personnes devant changer de ville ou de pays pour effectuer une mission. En revanche, le loyer est plutôt élevé pour des étudiants. En résumé, la formule s’adresse surtout aux jeunes travailleurs (25-35 ans) ou éventuellement aux personnes dans une phase de transition (expatriés, divorcés, déménagement en attente de trouver un bien immobilier à acquérir).
Quelle organisation pour un co-living ?
Créer un logement en co-living n’est pas une mince affaire, et certainement pas aussi simple qu’une colocation d’étudiants. Dans la plupart des cas, les logements en co-living sont créés et gérés par des sociétés spécialisées en la matière. Dans beaucoup de cas, le co-living est installé dans un immeuble rénové, adapté aux normes environnementales les plus strictes, et soigneusement divisé en espaces communs et espaces privatifs. De plus en plus de promoteurs proposent des immeubles neufs conçus spécialement pour le co-living. Une occasion à saisir si l'on veut investir dans ce concept qui prend de l'ampleur.
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Source : le journal de l'immobilier